mardi 25 novembre 2008

R Kelly remixe "If I Were A Boy" de Beyonce

Qui aurait cru que la réplique attendue au tout récent tube de Beyoncé, « If I Were A Boy », viendrait d'un artiste respecté comme R Kelly ? Le chanteur R&B a cependant été le premier à répondre présent quand, implicitement, l'appel fut émis par la superstar. « If I Were A Boy », qui caracole en tête des charts actuellement, fait évidemment office de mine d'or et source de dérision pour des artistes à tendance (de temps en temps) machiste tels R. Kelly. À l'instar de Beyoncé qui ironisait « If I were a boy, I could understand » (soit ‘si j'étais un garçon, je pourrais comprendre') à chaque début de refrain, le chanteur rétorque par un sarcastique « If I were a girl, I wouldn't play games » (soit ‘si j'étais une fille, je ne jouerais pas des rôles').Le chanteur n'hésite pas non plus à reformuler le « You're just a boy, you don't understand » (soit ‘Tu n'es qu'un garçon, tu ne peux pas comprendre') de la belle en « You're not a boy, so you don't understand » (soit ‘Tu n'es pas un garçon, alors tu ne peux pas comprendre'). Et remarquez la petite (et toute innocente) modification apportée au « Drink beer with the guys, And chase after girls » (soit ‘Boire des bières avec les mecs et courir après les filles') pour donner « So I go to the club with the guys and sometimes flirt with the girls » (soit ‘Je vais en boîte avec des mecs et je flirte parfois avec des filles'). Par ailleurs, « 12 Play : 4th Quarter », le quatorzième album de R. Kelly, devrait sortir bientôt. Le premier single de cet opus à venir s'intitule « Skin ».

Kanye West parle des thèmes de 808s & Heartbreak

« 808s & Heartbreak » s'annonce émouvant sans pour autant s'écarter du registre hip hop. En effet, le nouvel opus de Kanye West est le résultat d'une série d'événements de la vie de la star, telles que la mort tragique de sa mère, la rupture avec sa fiancée Alexis Phifer et les difficultés que l'artiste rencontre de par sa célébrité grandissante.Ainsi, dès le début de l'album, sur le titre « Welcome to Heartbreak », il exprime son envie de fonder une famille en voyant sa sœur se marier. Malheureusement, la dulcinée du rappeur, à force de se méfier de tout, a fini par le freiner dans ses ardeurs, ce qui a eu raison de leur relation, comme l'explique West sur le morceau « Paranoid ».

Les suspicions se poursuivent sur « Robocop », où West rencontre une fille qui est suffisamment belle pour être une reine de beauté ou une vedette de cinéma, mais qui est suffisamment folle pour être un personnage sorti d'un roman de Stephen King. « Cela sonne comme un gros tube » affirme Young Jeezy, qui apparaît sur le nouvel opus.Le chanteur décrit « 808s & Heartbreak » comme minimal mais fonctionnel. « J'ai fini par être plus raffiné qu'un designer. J'ai conçu les tracks. Je suis du genre minimaliste. Plus j'accumule de savoir-faire en décoration d'intérieur et en architecture, plus les espaces très minimaux, mais fonctionnels m'attirent. Aussi, je voulais que mes tracks soient minimales, mais fonctionnelles » dit-il.

Bien que le premier morceau, « Say You Will », soit l'un de ses titres préférés, West apprécie également « Heartless ». « ‘Heartless' est un morceau rap parfait… N'importe quel rappeur aurait aimé chanté sur ‘Heartless', qu'il soit membre du Wu-Tang, rappeur de la West Coast ou rappeur du Sud » s'enthousiasme-t-il.Clôturant la marche, « Coldest Winter », une chanson inspirée de « Memories Fade » de Tears for Fears (1983), est une dédicace à la mère de West. « C'était simplement ce que j'avais dans mon cœur. Le genre d'idées que j'ai trouvées, les mélodies qui étaient en moi – ce qui était en moi et que je ne pouvais arrêter. Je pense que c'est un chemin ; c'est une route qui a été tracée par Dieu. Il y a tellement de signes et je dois juste les suivre pour aller là où Il veut que j'aille, et être sans crainte. C'est tellement fou – le hip hop a toujours prôné d'être fort, et maintenant, c'est comme si j'avais peur. Il a toujours été question de se faire remarquer, et maintenant il s'agit de s'intégrer. Comme, vous savez, lorsque je porte mes jeans serrés, que je me distingue des autres, et les gens veulent parler de moi. Maintenant, le hip hop est comme une grande école – voilà pourquoi je respecte ceux qui font ce qu'ils veulent » confie-t-il.

dimanche 2 novembre 2008

Biographie d'Ice Cube

Né le 15 juin 1969 à Los Angeles, Ice Cube (c'est un pseudo ! son vrai nom est O'Shea Jackson) débute à l'âge de 14 ans dans le quartier noir de South Central comme chanteur et compositeur de rap. Collaborant à l'invention du “gangsta rap”, il établit d'abord sa notoriété au sein du groupe N.W.A. And the Posse en composant les titres "Boyz'N the Hood", "Doperman" et "8 Ball". Après avoir collaboré aux albums "Eazy Duz" et "Straight Outta Compton", il quitte le groupe et entame sa carrière solo en 1990 avec l'album "AmeriKKKa's Most Wanted", certifié Disque d'or dix jours après sa sortie et en route vers le platine. Suivent quatre albums eux aussi certifiés platine, "Death Certificate", "Bootlegs & B-Sides", "The Predator" et "Lethal Injection", et, plus récemment "War and Peace Vol.1". Il enrichit sa carrière artistique du métier de producteur musical avant de devenir également comédien scénariste et réalisateur. Il débute à l'écran dans Boyz'n the hood de John Singleton, remportant à l'occasion le Chicago Film Critics Award du meilleur espoir masculin. Il a également tourné en vedette dans Les pilleurs de Walter Hill, incarne un cameraman en mission en Amazonie dans Anaconda de Luis Llosa avec Jennifer Lopez et Jon Voight, puis retrouve John Singleton pour Fièvre (sur Columbus University), coémdie dramatique sur fond d'université en folie. Mais en plus d'être comédien, Ice Cube devient aussi co-scénariste et producteur exécutif pour la comédie débile Friday de F. Gary Gray avec Chris Tucker, ainsi que pour sa suite sortie en 1999, Next Friday de Steve Carr. En 1997, il apparaît dans Dangerous Ground de James Roodt, film sur lequel il continue de cumuler les mandats (il est aussi producteur exécutif). Rebelote pour The Players Club en 1998, une comédie dramatique – encore une nouvelle casquette – qu'il réalise également, avant de partager avec George Clooney et Mark Wahlberg la vedette du film de guerre Les rois du désert de David O. Russell, prenant pour cadre l'opération des troupes américaines à la frontière irakienne en 1991. Fondateur en 1999 de la société Cubevision, Ice Cube a signé un accord de première présentation avec New Line Cinema et un contrat avec HBO pour la création d'une nouvelle série qui illustre les rouages de l'univers musical urbain. Il incarne aujourd'hui, dans Ghosts of Mars de John Carpenter, en prisonnier de l'espace retenu et surveillé de près par Natasha Henstridge en lieutenant, alors que la planète Rouge se voit envahie par d'étranges créatures. Il vient de terminer le tournage de All About the Benjamins, comédie d'action de Kevin Bray où le rapeur incarne un chasseur de primes à la poursuite d'un bandit libéré sur caution, film qu'il a coproduit, et dont il signe également le scénario... ainsi que la musique, bien sûr !


Filmographie : 1 films
1991 - Boyz'n the Hood (John Singleton)1992 - Les pilleurs (Walter Hill)1993 - CB4 (Davis)1994 - The Glass Shield (Burnett)1995 - Fièvre (sur Columbus University) (John Singleton)1995 - Friday (Gray)1997 - Dangerous Ground (Roodt)1997 - Anaconda (Luis Llosa)1998 - The Players Club (Ice Cube)1998 - I Got the Hook Up (Martin)1999 - Les rois du désert (Russell)1999 - Thicker than Water (R. Cummings, Jr.)2000 - Next Friday (Carr)2001 - Ghosts of Mars (John Carpenter)2001 - All About the Benjamins (Bray)2002 - Barbershop (Tim Story)

samedi 1 novembre 2008

Dr Dre parle de son nouvel album Detox

« Detox » enfin dévoilé, ou presque… Dr Dre vient en effet d’expliquer au quotidien américain, USA Today, pourquoi son nouvel album avait été aussi long à sortir (il est désormais attendu avant la fin de l’année) et vers quelles voies rappeuses il allait se diriger. Question musique, il a insisté sur le son des batteries qui serait « incroyable ». Question participants, il a confirmé que sur certains morceaux on entendrait Nas, Jay-Z ou Lil Wayne. Et à la question que tout le monde pose, celle qui lui demande pourquoi il a attendu près de dix ans avant de sortir un nouvel album solo (son précédent « 2001 » datant de 1999), il a répondu en vrai perfectionniste de l’enregistrement : « Je veux que les gens ressentent ma musique comme je la ressens. Et je ne sors donc que des choses qui rendent cela possible. »

Eminem et Dr. Dre: un nouvel album

Eminem affirme que, après cinq mois de travail acharné avec Dr. Dre sur l’album, son album de retour comprendra beaucoup de matériel. Tel que rapporté précédemment, l’album s’intitule Relapse et devrait sortir avant la fin de l’année sur étiquette Interscope.À Zane Lowe, sur les ondes de Radio 1 de la BBC, Eminem a dit: «Je travaille d’arrache-pied avec Dr. Dre depuis cinq mois. Il y aura beaucoup de matériel, plus que sur un autre album réalisé par lui.»Il a ajouté, «Évidemment, ses rythmes sont cinglés, mais en plus, je peux rapper et écrire sans me préoccuper de comment devraient résonner les rythmes ou du volume de la caisse claire. Il s’occupe de tout cela pour moi. Je me sens comme un rappeur choyé. Je donne mon avis sur tout.»Le rappeur a dit qu’il n’a pas de projets de tournée pour l’instant et, en parlant de sa réussite passée, qu’il n’a pas l’intention d’être de nouveau sous les feux de la rampe.»Au sujet de son intention de vote le mois prochain, Eminem a dit: «Ouais, je voterai pour Barack Obama. Je ne veux pas faire de politique. Honnêtement, je ne m’y connais pas assez pour comprendre tous les enjeux.«Je sais que nous entrons en période de récession et pardonnez-moi le cliché, que nous avons besoin de changement. Je crois que Barack Obama serait une bouffée d’air frais pour faire le ménage dans ce qu’il reste de l’administration Bush.»